Départ à 6h12, TGV entre Nantes et Paris CDG2. Rien à signaler: le TGV est à l'heure (oui, merci la SNCF, cette grande compagnie féroviaire blablabla...) et j'arrive à l'aérogare CDG 2 à 09:26 comme prévu.
J'embarque dans le tout nouveau CDGVAL, un mini métro de 5 stations qui dessert respectivement les arrêts de CDG 2, Parking Px, CDG 3, Parking Rx, CDG1. Ca marche bien, c'est tout automatique, nickel chrome comme le dirait la merde mexicaine numéro 1.
Arrivé à mon terminal d'embarquement, je cherche Air Transat (Vince, il faut que tu travailles sur la com de ton entreprise au sein de l'aéroport, je t'ai trouvé mais je m'attendais à quelquechose de gigantesque... Petite déception :) et je le trouve donc! Environ 45 minutes d'attente tranquille avec des débuts d'accents caribous, j'adore déjà.
J'enregistre mes bagages... Mon sac fait 23.3kg pour 23 autorisés, ça passe, la gentille hôtesse tout sourire me demande alors de poser mon bagage à main sur le tapis... Il fait 10.8kg pour 10kg autorisés ça repasse. Ensuite le placement: couloir ou couloir? Je demande un hublot, tiens il y en a un qui se libère, hopla! Siège 28L carte d'embarquement en poche, c'est parti.
Assoifé par tant de péripéties, je vais voir au "bar de l'escale" si je peux gérer la bouteille d'eau avec mes derniers 2€30 qui traînent dans mon portefeuille. Il faut savoir que non, à Roissy, ça ne suffit pas: il faut 2€50 pour acheter une Vittel 50cl. Toujours assoifé je me résigne donc à sortir ma Visa Gold (ouais je me la pète) pour payer. Et là la gentille dame m'explique que la carte c'est à partir de 5€. Je pense à me sortir de ce traquenard créé dans le but de me faire consommer plus que je ne le voulais au départ, mais elle m'a déjà mis la bouteille sous le nez (elle connaît son sujet) et je me résigne donc à prendre non pas un (ça n'aurait toujours pas fait 5€), mais deux pains au chocolat que je réserve pour mon amie Juliette qui m'attendra à la descente de l'avion.
Je me mets dans la file d'attente pour passer la police aux frontières (avec ma bouteille donc). Tous les conteneurs de liquide d'une capacité supérieure à 100ml sont prohibés à bord de l'appareil, je dois donc me résigner à engloutir mon eau, car il est hors de question que je jette de l'eau à 5 euros le litre. Je passe finalement le poste frontière, on me fait déballer mon PC, enlever ma ceinture, vider mes poches, les classiques. Je récupère le tout et me positionne en attente de l'ouverture de la porte 04.
J'arrive dans le hall d'embarquement, on voit bien que c'est l'aile cheap de Roissy: pas de passerelle, pas d'avion à proximité mais des bus, on va pas se plaindre vu le prix du billet. Finalement j'ai peu d'attente, juste le temps de checker le wifi de l'aéroport qui me proposait 30 minutes de connexion pour la modique somme de 6€ (oui du vol !).
On appelle finalement les passagers dont les sièges sont compris entre les rangées 10 et 48, je suis dedans, je me présente et je monte dans le bus, un splendide Cobus 3k. On part et arrive 2 minutes après au pied de l'avion. Tout content face à ce bel Airbus A330 dont je veux en immortaliser l'image, je sors mon appareil et là on me dit que c'est interdit... OK, je remballe. L'ambiance en copains, à Roissy on oublie.
Je grimpe dans l'avion et je cherche ma place, gros retour d'ambiance québécoise, c'est la cohue dans le couloir de 30cm de large, et ça s'énerve en québécois, trop sympa. Je m'installe près de mon hublot au-dessus de l'aile. Mes voisins arrivent, un couple de retraités forts sympathiques qui vont à Montréal pour rendre visite à leur fille. Au fil de la discussion, je découvre qu'ils viennent de Nantes, qu'ils ont loupé le TGV ce matin (ils devaient prendre le même que le mien) et qu'ils ont du traverser Paris en taxi pour arriver à temps à l'aéroport. Le monde est vraiment petit. Ils étaient très sympas, la dame m'a posé tout un tas de questions sur mon iPod et m'a expliqué qu'elle galérait un peu avec tous ces trucs modernes. Je lui ai parlé de l'AMICRO pour l'informatique et elle avait l'air bien intéressée, une nouvelle recrue pour l'année prochaine ?
L'avion décolle finalement avec 20 minutes de retard. Pendant le vol, on nous sert à boire, un repas chaud, re à boire, des sandwichs puis re à boire. Côté bouffe c'était sympa. 2 films ont été diffusés dans l'avion: "The Pursuit Of Happiness" que j'avais déjà vu et un autre film totalement loufoque dont je ne me souviens plus du nom, ni vraiment de l'histoire tellement je me suis endormi.
Après 7 heures de vol, on atterrit à Montréal. Le ciel est gris mais il ne fait pas trop froid: la température extérieure est d'environ 15°C, pas de quoi se plaindre. Je débarque et arrive à la Douane. Etant donné que j'ai un permis de travail en poche, je dois me rendre à l'immigration. Là un agent de l'immigration québécois super
sympa me salue, me demande comment je vais, si c'est ma première visite au Canada, me dit de bien profiter de tout. On est bien loin de la sympathie des fonctionnaires français de Roissy! Il m'imprime mon permis de travail, tout est en règle, je m'en vais maintenant pour récupérer mes bagages. On me demande ma fiche de déclaration en douane sur laquelle j'avais précisé que je transportais du pâté et des rillettes (qu'on ne trouve apparament absolument pas au Canada). On me fait prendre une autre file et je passe donc au check-pâté.
Encore super sympa, l'agent ne fait que vérifier si les dates de péremption ne sont pas dépassées et observe les pots sous toutes leurs coutures, tout ça en copain.
J'accède finalement au tapis roulant où passent les bagages. Chance! Mon sac est juste là. Je l'attrape et me dirige alors vers la sortie. Juliette est bien là, ça fait super
plaisir de la revoir. On discute tout en allant vers le départ de la navette qui nous permettra de rejoindre le bus qui nous amènera finalement au métro qui nous amènera enfin chez Juliette (ça se passe comme ça à Montréal). J'appelle à Nantes, je préviens que je suis bien arrivé et que tout va bien, l'aventure Montréalaise commence.
Arrivé chez Juliette, je pose mes affaires et ni une ni deux on repart direct découvrir la ville et ses secrets !
A bientôt pour le prochain post !
Pour rester sur les voitures, ici elles n'ont qu'une plaque à l'arrière, et elles portent toutes cette petite phrase dont personne jusqu'à présent n'a réussi à m'expliquer l'origine "Je me souviens".
Voilà pour la première visite! Dans le prochain post, je parlerai de l'arrivée de Pims et de notre première soirée avec des Québécois, des amis d'université de Juliette ma foi fort sympathiques.
